L’intelligence est souvent associée à la capacité de résoudre des problèmes complexes, de penser de manière critique et de prendre des décisions éclairées. Cependant, il n’est pas rare de voir des personnes dotées d’une grande capacité intellectuelle faire des choix qui vont à l’encontre de toute logique ou de leurs propres intérêts.

  • Comment définir la notion d’intelligence ?
  • Et si être intelligent ce n’était pas seulement savoir réfléchir ?
  • Comment l’intelligence permet-elle de décider et d’agir ?
  • Comment les biais cognitifs peuvent-ils mener à des décisions irrationnelles ?
  • Dans quelle mesure les émotions influencent-elles la prise de décision ?
  • Comment la surcharge d’information et la gestion simultanée de plusieurs tâches peuvent-elles dégrader la qualité des décisions ?
  • Comment la pensée de groupe conduit-elle à des décisions irréfléchies ou erronées ?

Cet article de 10 pages à télécharger en PDF tente de répondre à ces questions en faisant une synthèse de la littérature scientifique .

Chaque semaine, je vous apporte de robustes connaissances issues des sciences cognitives, science comportementale contextuelle, sciences affectives, et de la sociologie des organisations, pour vous aider à mieux comprendre les comportements humains au travail. 

Nota bene : Cet article s’articule autour de l’examen minutieux de publications scientifiques et d’ouvrages de référence, constituant ainsi le socle de mes analyses et réflexions. Cependant, malgré mon engagement en faveur de l’exactitude et de la rigueur, il est important de reconnaître qu’il n’est pas à l’abri de potentielles erreurs.

Références de l’article :

[1] Gide, A. 1977. Les faux-monnayeurs. Folio,Gallimard.

[2] Kant, I. (1781). Critique de la raison pure. (Trad. A. Tremesaygues et B. Pacaud). Paris: PUF.

[3] Sternberg RJ. Intelligence. Dialogues Clin Neurosci. 2012 Mar;14(1):19-27.

[4] Gottfredson, L. S. 1997. Mainstream science on intelligence: An editorial with 52 signatories, history, and bibliography. Intelligence 24 (1): 13–23. 

[5] Carroll, J. B. (1993). Human Cognitive Abilities: A Survey of Factor-Analytic Studies. Cambridge University

[6] [7] Sternberg, R. J. (1985). Beyond IQ: A Triarchic Theory of Human Intelligence. Cambridge University Press.

[8] Sternberg, R. J., & Lubart, T. I. (1996). Investing in creativity. American Psychologist, 51(7), 677-688.

[9] Sternberg, R. J., Wagner, R. K., & Okagaki, L. (1993). Practical intelligence: The nature and role of tacit knowledge in work and at school. In H. Reese & J. Puckett (Eds.), Mechanisms of Everyday Cognition (pp. 205-227). Lawrence Erlbaum Associates.

[10] Simon, H. A. (1997). Models of Bounded Rationality: Empirically Grounded Economic Reason. MIT Press.

[11] Phillips-Wren, G.: Intelligent decision support systems. In: Doumpos, M. and Grigoroudis, E. (eds.) Multicriteria Decision Aid and Artificial Intelligence. pp. 25–41. Wiley (2013). 

[12] Tversky, A., & Kahneman, D. (1974). Judgment under Uncertainty: Heuristics and Biases. Science, 185(4157), 1124-1131.

[13] Stanovich, K. E., & West, R. F. (2000). Individual differences in reasoning: Implications for the rationality debate? Behavioral and Brain Sciences, 23(5), 645-665.

[14] Simon, H. A. (1955). A Behavioral Model of Rational Choice. The Quarterly Journal of Economics, 69(1), 99-118.

[15] Festinger, L. (1957). A Theory of Cognitive Dissonance. Stanford University Press.

16] Janis, I. L. (1972). Victims of Groupthink: A Psychological Study of Foreign-Policy Decisions and Fiascoes. Houghton Mifflin.

[17] Damasio, A. R. (2010). L’erreur de Descartes. Odile Jacob. 

[18] Lerner, J. S., & Keltner, D. (2000). Beyond valence: Toward a model of emotion-specific influences on judgement and choice. Cognition and Emotion, 14(4), 473-493.

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RESPIRE : Je bouge, donc je pense. Je respire, donc je suis. (Editions l'Harmattan 2021)Voir