Pourquoi est-il si difficile de changer d’avis, même lorsqu’il est dans notre intérêt de le faire ? Dans un monde parfaitement rationnel, les personnes qui rencontrent des preuves factuelles remettant en cause leurs croyances devraient d’abord évaluer ces preuves, puis ajuster leurs croyances en conséquence.  Toutefois, dans la réalité, c’est très loin d’être le cas !

  • Comment définir l’effet retour de flamme ?
  • Que se passe-t-il lorsque nous confrontons nos croyances au réel ?
  • Pourquoi les faits ne nous font pas changer d’avis ?
  • Comment l’effet retour de flamme façonne la pensée collective ?
  • -Quelles stratégies pour vaincre la persévérance des croyances ? 

Cet article de 12 pages à télécharger en PDF tente de répondre à ces questions en faisant une synthèse de la littérature scientifique .

Chaque semaine, je vous apporte de robustes connaissances issues des sciences cognitives, science comportementale contextuelle, sciences affectives, et de la sociologie des organisations, pour vous aider à mieux comprendre les comportements humains au travail. 

Nota bene : Cet article s’articule autour de l’examen minutieux de publications scientifiques et d’ouvrages de référence, constituant ainsi le socle de mes analyses et réflexions. Cependant, malgré mon engagement en faveur de l’exactitude et de la rigueur, il est important de reconnaître qu’il n’est pas à l’abri de potentielles erreurs.

Références de l’article :

[1] Nyhan, B., & Reifler, J. (2010). When corrections fail: The persistence of political misperceptions. Political Behavior, 32(2), 303-330.

[2] Lewandowsky, S., Ecker, U. K. H., Seifert, C. M., Schwarz, N., & Cook, J. (2012). Misinformation and its correction: Continued influence and successful debiasing. Psychological Science in the Public Interest.

[3] Redlawsk, D. P. (2002). Hot Cognition or Cool Consideration? Testing the Effects of Motivated Reasoning on Political Decision Making. The Journal of Politics, 64(4), 1021-1044.

[4] Taber, C. S., & Lodge, M. (2006). Motivated Skepticism in the Evaluation of Political Beliefs. American Journal of Political Science, 50(3), 755-769.

[5] Garrett, R. K., & Stroud, N. J. (2014). Partisan Paths to Exposure Diversity: Differences in Pro- and Counter attitudinal News Consumption. Journal of Communication, 64(4), 680-701.

[6] Redlawsk, D. P., Civettini, A. J. W., & Emmerson, K. M. (2010). The Affective Tipping Point: Do Motivated Reasoners Ever “Get It”?. Political Psychology, 31(4), 563-593.

[7] [8] Nyhan, B., & Reifler, J. (2010). When Corrections Fail: The Persistence of Political Misperceptions. Political Behavior, 32(2), 303-330.

[9]  Festinger, L. (1957). A Theory of Cognitive Dissonance. Stanford University Press.

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[13] Baumeister, R. F., Bratslavsky, E., Finkenauer, C., & Vohs, K. D. (2001). Bad is stronger than good. Review of General Psychology, 5(4), 323-370.

[14] Redlawsk, D. P., Civettini, A. J. W., & Emmerson, K. M. (2010). The Affective Tipping Point: Do Motivated Reasoners Ever “Get It”?. Political Psychology, 31(4), 563-593.

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[16] Smith, S. M., & Hoch, S. J. (1995). The effect of accessibility on decision making. Journal of Consumer Research, 22(3), 276-288.

[17] Tajfel, H., & Turner, J. C. (1979). An integrative theory of intergroup conflict. In W. G. Austin & S. Worchel (Eds.), The Social Psychology of Intergroup Relations (pp. 33-47). Monterey, CA: Brooks/Cole.

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RESPIRE : Je bouge, donc je pense. Je respire, donc je suis. (Editions l'Harmattan 2021)Voir