Le monde qui nous entoure stimule nos sens et façonne notre expérience vécue. Le stress urbain (densité, rythme de vie, hyperstimulations sensorielles, sentiment d’isolement…) et ses conséquences sur la santé ont été décrits dans la littérature. Plus nous vivons en ville, plus nous sommes stressés.

L’urbanisation a modifié la relation de l’homme avec la nature.
Or, un nombre croissant d’études montrent que passer du temps dans la nature, au contact de la biodiversité, (forêts, parcs, littoral…) est associé à un plus grand bien-être et une meilleure santé.

1. La nature soigne
Se connecter à la nature, produit des effets mesurables sur la santé :

  • réduit les émotions difficiles,
  • accroît le bien être émotionnel, 
  • diminue la fréquence cardiaque, la pression artérielle, la production d’hormone de stress (cortisol, adrénaline),
  • active le système nerveux parasympathique, ce qui induit une sensation de calme et de détente,
  • renforce le système immunitaire.

2. La nature apaise
Plusieurs études menées dans des hôpitaux ou des écoles ont mis en évidence qu’être au contact de la nature et de la biodiversité : 

  • aide à mieux tolérer la douleur,
  • accélère la convalescence,
  • réduit le stress et l’anxiété,
  • accroît la mémoire et la concentration,
  • stimule les capacités de réflexion et de résolution de problème.

3. La nature relie
Les données montrent que que les arbres rapprochent les gens, ce qui :

  • contribue à tisser du lien social entre les habitants,
  • facilite l’entraide et la solidarité,
  • crée un sentiment d’appartenance au niveau d’un quartier. 

Combien de temps faut-il passer dans la nature, pour avoir un impact positif sur la santé ?

  • 120 minutes par semaine, dans des espaces naturels, contribue à la santé et au bien-être (White, et al 2019).
  • 20 à 30 minutes par jour, au contact de la nature, réduit le stress et l’anxiété (Hunter, et al 2019).
  • D’autres recherches menées au Japon mettent en évidence qu’un week-end en forêt stimule le système immunitaire.

Comment se comporter et quelle attitude adopter ? 

  • respirer,
  • ralentir, 
  • rester immobile,
  • voir, sentir, écouter, goûter, ressentir,
  • observer avec curiosité et ouverture,
  • accueillir les ressentis, les sensations, les émotions,
  • vivre l’instant présent,
  • apprécier
  • savourer,
  • s’émerveiller devant la beauté,
  • prendre le temps de vivre.

Lors de vos prochaines vacances, pensez à ralentir pour vous rapprocher du rythme de la nature, et profitez du paysage !

Sources :
Bringslimark, et al., (2008). The Association Between Indoor Plants, Stress, Productivity And Sick Leave In Office Workers.
Park, S., et al., (2009). Ornamental indoor plants in hospital rooms enhanced health outcomes of patients recovering from surgery.
White, et al., (2019).Spending at least 120 minutes a week in nature is associated with good health and wellbeing.
Hunter, et al., (2019).Urban nature experiences reduce stress in the context of daily life based on salivary biomarkers.

Pour aller plus loin

RESPIRE. Je bouge, donc je pense. Je respire, donc je suis. ; E. Altenloh & G. Favro ; L’Harmattan 2021

4 mains, 10 ans de recherche, 3 ans de rédaction, 54 exercices, 272 pages. 

RESPIRE se concentre sur 7 processus, qui s’appuient sur de robustes connaissances théoriques et des pratiques expérientielles, destinées à produire durablement de profonds changements comportementaux : 
R : Respiration
E : Exploration
S : Sensorialité
P : Perspective
I : Intention
R : Relation
E : Engagement

Comment résumer RESPIRE ? Un livre où vous trouverez sans doute une réponse à une question. Laquelle… ?

L’Harmattan (2021) – 272 pages – 28 Euros / 20,99 Euros format Kindle ou Epub

  • Date de publication : 17 septembre 2021
  • Broché – format : 15,5 x 24 cm • 272 pages
  • ISBN : 978-2-343-23705-3
  • EAN13 : 9782343237053
  • (Imprimé en France)

error: Content is protected !!
RESPIRE : Je bouge, donc je pense. Je respire, donc je suis. (Editions l'Harmattan 2021)Voir